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« LOL: Qui rit, sort ! »: On a essayé de ne pas rire devant le jeu d'Amazon Prime Video

Carla Loridan

Publié le 23/04/2021 à 18h50

L'essentiel

• Amazon Prime Vidéo dévoile ce vendredi 23 avril sa nouvelle émission LOL : Qui rit, sort !, présentée par Philippe Lacheau.
• Adapté d’un format japonais, le concept du jeu est simple : dix candidats doivent essayer de garder leur sérieux tout en essayant de faire rire leurs adversaires.
• Le programme offre un beau casting de comédiens et humoristes : Kyan Khojandi, Ines Reg, Bérengère Krief, le duo Fadily Camara et Hakim Jemili, Tarek Boudali, Reem Kherici, Julien Arruti ou encore Gérard Jugnot et Alexandra Lamy.

Ça ne rigole plus ! Ou du moins, c’est le but du jeu… Pour LOL : Qui rit, sort ! , lancée ce vendredi sur Amazon Prime Vidéo, son animateur Philippe Lacheau , a constitué un casting quatre étoiles. Gérard Jugnot et Alexandra Lamy viennent affronter les humoristes Kyan Khojandi, Ines Reg , Bérengère Krief, Fadily Camara, Hakim Jemili, ainsi que Tarek Boudali , Reem Kherici et Julien Arruti issus de la « bande à Fifi ». Ces dix participants entrent un à un, valise à la main, dans un salon bling-bling aux moulures dorées, semblant sortir tout droit d’un épisode de la famille Kardashian .

Les six prochaines heures, ils devront tenter de rester de marbre face aux vannes, plaisanteries et facéties des autres tout en essayant de provoquer leur hilarité par tous les moyens possibles. Si rictus il y a, c’est le carton jaune. Un deuxième ? C’est l’élimination. Le vainqueur de cet exercice intense remporte 50.000 € reversés à l’association caritative de son choix. Pour l'heure, seuls les cinq premiers épisodes ont été mis en ligne. Le sixième, celui de la finale, est attendu mercredi.

Humour potache et déguisements

Ce concept Amazon Original créé au Japon a été décliné avec succès au Mexique, en Australie, en Italie et en Allemagne. Nous avons regardé le premier épisode de la version française en mettant nos zygomatiques au défi de ne pas bouger… Dès les premières minutes, c’est plutôt facile. Le format téléréalité et les ruses des comiques nous laissent craindre le pire. Certains candidats comme Bérengère Krief ou Reem Kherici s’essayent à l’humour potache à coups de blagues sur les pets et autres gags absurdes. D’autres tels que Gérard Jugnot optent pour le comique de répétition avec des déguisements, tantôt de fraise géante, de Robin des Bois ou de bergère. Les interventions récurrentes de Philippe Lacheau en maître du jeu, elles, viennent entrecouper le jeu de manière assez laborieuse.

Puis, on constate que le format est propice à l’improvisation et permet aux personnalités de se lâcher. On découvre alors des facettes inattendues de certains candidats comme l’esprit sarcastique de Kyan Khojandi ou le stoïcisme de Tarik Boudali prêt à tout pour gagner.

L’humour de LOL : Qui rit, sort ! est plutôt bon enfant et ne s’encombre pas de subtilité. Mais rester impassible est étonnamment plus compliqué qu’on ne pense. Malgré nous, on se retrouve accroché par le côté addictif du jeu et on se laisse surprendre à avoir un rictus ou un éclat de rire (un peu honteux) par-ci par-là. OK, on sort.

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• Pays France
• Genres Comédie, Game Show, Télé-réalité
• Durée d’un épisode 28 minutes
• Durée totale 14 heures 28 minutes
• Statut En cours
• Chaîne Prime Video
• Liens externes Page TheTVDB Page IMDB Page TheMovieDB
• Dernière mise à jour 25 février 2024 - 05:35 sur 11 bases de données

LOL : Qui rit, sort !

Adaptation d’un concept japonais appelé Hitoshi Matsumoto Presents Documental LOL : qui rit, sort ! est une émission de divertissement sous forme de jeu à élimination. 10 personnalités sont réunies dans un immense salon. Philippe Lacheau est l’arbitre et le maître de cérémonie. Il lance le jeu à l’aide d’un gros buzzer vert qui marque le début d’une manche où il ne faut absolument pas rire. Celui ou celle qui rit aura un carton jaune. Après deux cartons jaunes, la personnalité est éliminée. Chaque participant a droit à une carte joker qui lui permet de faire un petit happening, afin de dérider les concurrents. La saison 1 réunissait les proches de Philippe Lacheau : Julien Arruti, Tarek Boudali, Fadily Camara, Hakim Jemili, Gérard Jugnot, Reem Kherici, Kyan Khojandi, Bérengère Krief, Alexandra Lamy et Inès Reg. La saison 2 réunissait Melha Bedia, Ramzy Bedia, Gérard Darmon, Alice David, Audrey Fleurot, Éric Judor, Camille Lellouche, Panayotis Pascot, Just Riadh et Ahmed Sylla. La saison 3 réunissait le clan Niney / Cohen avec Leïla Bekhti, Jonathan Cohen, François Damiens, Virginie Efira, Gad Elmaleh, Adèle Exarchopoulos, Laura Felpin, Paul Mirabel, Géraldine Nakache et Pierre Niney.

Commentaires (48)

J'en peux plus de Inès reg et camille lelouche. Elles sont nul pas drôle et tricheuse

Saison 4. La meilleure de toute vraiment !!! Le cast ne semble pas si fort par rapport à d'autre saison avant, mais franchement que de belles surprises

Comment on signale une erreur d'épisode sur la saison 3 ?

3ieme saison sans un rire, je crois que je suis le grand gagnant. Bcp trop scripté, sans même essayé de le cacher

J'aime bien le concept, c'est sympa, même après plusieurs saisons. Par contre, Camille Lellouche gâche absolument les deux saisons dans lesquelles elle apparaît. Si elle était drôle encore, mais même pas ! Heur eusement, le reste du cast sauve le truc. Mais on sent qu'elle est sans cesse privilégiée et du coup c'est pénible.

j'aime beaucoup. mais encore une fois Camille Lelouche se marre et rien ne se passe 2 saiso avec elle mais pitié STOP

J'ai beaucoup aimé cette version Halloween même si je trouve que Camille Lelouche est passée plus d'une fois entre les mailles du filet, contrairement à certains participants qui sont "sortis pour moins que ça" . Dans cette émission j'avoue qu'elle m'a agacée plus d'une fois, et je trouve ça dommage d'avoir eu les mêmes candidats que les saisons précédentes, même si Gérard Darmon (entre autre) est hilarant ! Pour cette version de l'horreur je trouve qu'il y a eu très peu d'interventions Halloweenesque et l'accent sur cet aspect du jeu aurait du être un peu plus poussé selon moi.

L'édition spéciale Halloween arrive le 26 octobre https://www.youtube.com/watch?v=craJeXfBJVw&ab_channel=FilmsActu

Trop commercial et aseptisé ! Au lieu d'avoir des gens du stand-ups, des humoristes qui se lâchent, et de supers vannes, on a une bande bien fade à l'exception de Pierre Niney et François Damiens mais qui sont quand même bien bridés

Une très bonne saison 3 qui est de loin la meilleure de toutes

Un seul moment drôle durant la totalité de la série, Paul Mirabelle est inutile, seul Jonathan Cohen et Pierre Niney essaie. Le reste ne sert à rien. Vrai déception si vous ne regarder pas vous ne loupez rien.

C'est franchement divertissant. J'ai franchement bien aimé les 3 saisons mais alors Pierre Niney, c'est le goat. Il est incroyable.

Le début était très drôle, la suite beaucoup moins. Plus le fait d'ignorer les rires de Paul (mais c'est peut être pour compenser le carton jaune abusif).

La saison 3 était pour moi la meilleure de toutes !

wesh c'est drôle 😅 j'voulais et dans un élan d'ennui, me suis laissée tenter.

Le casting de la saison 3 s'annonce top. Juste je comprends pas pourquoi on accorde encore de l'importance à Gad Elmaleh en lui donnant de la visibilité

MDR LOLILOOOOL

Je remonte ma note avec cette saison 2. Wesh J'ai bien goleri frère

Pas convaincu par la S1, la S2 remonte clairement le niveau, la preuve : j'ai ri !!! Possible d'avoir une saison par mois svp ? 😅

S1 un peu trop pipi-caca S2 bien mieux vu le casting, après, oui moins ils sont moins c’est drôle ce qui est normal. Dur de ne pas rire même derrière la Tv 🤣

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LOL – Qui rira le dernier ? Juste pour ne pas rire

PHOTO FOURNIE PAR PRIME VIDEO

Rachid Badouri dans LOL – Qui rira le dernier ?

Que peut-il arriver de pire, mais de vraiment pire, dans la carrière d’un humoriste québécois ? D’être plus pertinent en animateur de télé que sur une scène ?

De faire la première partie des trois ténors de l’humour ? Ou d’arrondir les fins de mois en vendant des fours à pizza ?

Rien de tout ça, même si ces trois situations demeurent hautement traumatisantes. La catastrophe ultime pour un comique, c’est que ses numéros ne déclenchent aucun rire dans la salle. Genre, rien du tout. Comme dans un spectacle de (insérez ici le nom d’un groupe humoristique de l’époque des Foubrac).

Ne pas rigoler, voilà ironiquement le but du grand jeu comique LOL – Qui rira le dernier ? que pilote l’excellent Patrick Huard pour la plateforme Prime Video d’Amazon.

C’est vraiment très, très bon. Simple, efficace et fort divertissant. Je ne pensais jamais rire autant en essayant de ne pas rire, justement. Les trois premières demi-heures de LOL – Qui rira le dernier ? ont été mises en ligne le 6 janvier et les trois dernières suivront vendredi. Il s’agit de la première production financée par le géant américain Amazon chez nous.

Le concept, qui dérive du format japonais LOL : Last One Laughing , se résume de façon succincte. Dix humoristes – ou personnes drôles comme Édith Cochrane – passent six heures dans un manoir coloré à la Big Brother . La seule consigne que Patrick Huard leur impose : interdiction de pouffer, de glousser ou même d’esquisser le début d’un sourire pendant leur séjour dans le loft.

C’est face de poker, face de po-po-po-ker pour tout le monde, dirait Lady Gaga. Installé dans une régie à multiples écrans, l’animateur Patrick Huard guette le moindre rictus se formant au coin des lèvres des dix joueurs. À la première infraction, carton jaune d’avertissement. Comme sur un terrain de soccer. Au deuxième accroc, carton rouge et expulsion de la maison.

À la toute fin, celui ou celle qui aura résisté aux sympathiques attaques de ses collègues empochera 100 000 $, qu’il versera à l’organisme de charité de son choix.

S’affrontent dans cette joute d’improvisation inhabituelle : Marie-Lyne Joncas, Christine Morency, Rachid Badouri, Virginie Fortin, Arnaud Soly, Richardson Zéphir, Yves P. Pelletier, Laurent Paquin, Édith Cochrane et Mathieu Dufour.

Pour essayer de se faire craquer entre eux, les candidats disposent de perruques colorées, de costumes loufoques et d’une petite scène, où ils exécutent chacun un numéro original.

Là, vous soupirez sûrement : bon, un autre party d’humoristes qui se parlent entre eux, qui niaisent en circuit fermé et qui se trouvent tellement drôles, au secours, c’est emmerdant et plate. Pas du tout. Dans votre sofa, essayez juste de ne pas sourire en les regardant et vous comprendrez l’ampleur du défi imposé.

Pour éviter l’éviction, les dix candidats se mordent les joues ou font la bouche de poisson, question d’effacer toute expression rieuse sur leur visage. Virginie Fortin offre des moments hilarants, Marie-Lyne Joncas aussi, mais c’est Christine Morency qui vole la vedette au deuxième épisode dans une scène burlesque qui implique un pet et le visage d’Arnaud Soly.

Le numéro de Laurent Paquin et ses poupées gonflables est mourant. Le cours de diction de Cherze Siachon (Yves P. Pelletier) m’aurait fait flancher en deux secondes.

L’intérêt de LOL – Qui rira le dernier ? réside également dans les vannes que s’échangent les concurrents sans ciller. Ça prend de la repartie, du contrôle et de l’agilité pour triompher à cette émission. Quand les joueurs s’apprêtent à flancher, soit ils marchent en fixant le sol, soit ils publicisent leur statut : « je suis fragile, je suis fragile ».

Patrick Huard évolue dans cet univers éclaté avec une aisance remarquable. Il est bon public, très impliqué, mais ferme dans l’application des règlements. Dans cette production hyper amusante, ce n’est pas parce qu’on ne rit pas que ce n’est pas drôle. Au contraire.

Où est le public, seigneur ?

Visiblement, si l’on se fie aux données d’écoute de Numeris, de moins en moins de gens visionnent leurs séries préférées en direct. Prenons mardi soir, par exemple, l’une des soirées les plus riches en nouvelles émissions cet hiver.

Évidemment, STAT (1 357 000 téléspectateurs) et Indéfendable (1 187 000) continuent de caracoler au sommet. Mais à 20 h, terrain de bataille des grosses fictions de l’hiver, aucune émission n’a franchi la barre des 700 000 téléspectateurs. Le premier épisode des Bracelets rouges 2 a été vu par 681 000 adeptes à TVA, se faufilant tout juste devant le nouveau téléroman À cœur battant de Radio-Canada, qui a intéressé 676 000 fidèles. Chez Noovo, Virage : Double faute a obtenu une cote d’écoute évaluée à 176 000 curieux.

Les chiffres de 21 h n’ont pas été plus impressionnants. Le téléroman Nous (418 000) à TVA et la série policière Larry (393 000) de Radio-Canada n’ont pas cassé la baraque, tandis que La semaine des 4 Julie a été visionnée par 198 000 fans. C’est Big Brother Célébrités (549 000) qui a procuré à Noovo son meilleur score de la soirée.

Reste que des séries qui ne tirent qu’à 400 000 téléspectateurs à 21 h, c’est faible et inquiétant comme performance. Où est allé tout ce monde qui avait quelque chose à regarder ?

​ “LOL. Qui rit, sort !” : pourquoi s’interdire de rire est-il si drôle ?

Connaissez-vous l’émission LOL. Qui rit, sort ! , dont la saison 2 est actuellement diffusée sur Amazon Prime Video ? Certes, ce n’est pas le programme du siècle, mais il pose des questions intéressantes sur la nature du rire. Dix humoristes sont enfermés dans une pièce ultra-kitsch, avec pour consigne de ne jamais rire. Ils s’évertuent donc à faire rire les autres sans activer leurs propres zygomatiques, car la dernière personne qui parviendra à ne pas rire emportera 50 000 euros – reversés à une association.

Mais au fait, pourquoi est-il si difficile de ne pas rire ? Pourquoi certaines blagues, ou situations, nous font-elles automatiquement pouffer ? L’analyse d’ Alain Vaillant , historien de la littérature et spécialiste de l’humour, qui a co-dirigé L’Empire du rire. XIX e -XXI e siècle  (CNRS Éditions, 2021).

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« LOL : qui rit, sort ! » saison 3 : Pierre Niney, Laura Felpin, Jonathan Cohen… qui sont les plus drôles ?

Gad Elmaleh, Virginie Efira, Leïla Bekhti ou bien encore François Damiens. La troisième édition du jeu télévisé, dont les premiers épisodes ont été mis en ligne ce vendredi sur Prime Video, brille par son casting de luxe. Et nos participants préférés sont…

Leïla Bekhti, Laura Felpin, Paul Mirabel, Jonathan Cohen, François Damiens… Ce samedi 11 mars, dans les « tendances France » du réseau social Twitter, le casting de luxe de la troisième saison de « LOL : qui rit, sort ! » trustait une bonne partie des conversations des internautes, signe que le lancement, la veille, des quatre premiers épisodes (sur sept) du programme sur Amazon Prime Video a suscité un vif intérêt du public.

Qui est le plus drôle ? Qui est celui ou celle qui nous a le plus surpris, le plus déçu ? Voici notre revue d’effectifs de ce jeu très drôle dont le but, pour les candidats, est de… ne jamais rire. Attention, spoilers.

Pierre Niney et Jonathan Cohen, les deux font la paire

Il n’est pas humoriste, mais quel abattage ! Ancien sociétaire de la Comédie-Française, Pierre Niney a la comédie dans le sang. Burlesque, quand il s’agit de mimer une chute d’entrée de jeu, créatif, quand il lance des jeux à la volée, réactif, quand il rebondit sur la moindre impro, c’est le joueur complet par excellence, charmant, piquant, subtil. Clairement, l’un des deux meneurs de jeu de l’équipe aux côtés de son pote et collègue Jonathan Cohen, avec qui il forme le duo le plus redoutable de la saison.

Cheveux peroxydés — sa première vanne ? —, petit bouc et regard éternellement malicieux, le créateur du « Flambeau » et de « la Flamme » attaque aussi pied au plancher. Sa spécialité : le lâcher d’absurdités (« d’aussi belles mandarines, c’est très, très rare », balance-t-il à la production), débitées sur un ton ultra-sérieux, qui font mouche à chaque coup. En répétant inlassablement « Mon pied, mon pied » quand une envie de fou rire le prend, Jonathan Cohen lance la première réplique culte de la saison.

Laura Felpin, la révélation

Notre séquence préférée des premiers épisodes, Laura Felpin nous l’offre sur un plateau, en interprétant dans le quatrième volet une monitrice d’auto-école à la retraite dans un sketch hilarant qui a tout pour rester dans les annales. L’ex-chroniqueuse de « Quotidien », pour nous, déjà meilleur espoir féminin de l’humour français sur scène , confirme dans « LOL » tout son potentiel.

Excellente comédienne, cette amie de Florence Foresti entre dans la peau de personnages avec une drôlerie et une facilité déconcertantes. Telle une ailier multipliant les appels de balle, elle ne s’économise jamais sur le plateau, aussi habile en attaque qu’en repli défensif. La révélation de cette saison, c’est elle, indéniablement.

C’est criminel de faire ça pic.twitter.com/qOTeLRiKy6 — syl🦦 (@syylllia) March 11, 2023

Leïla Bekhti, vive le comique de répétition !

Elle non plus n’hésite pas à mouiller le maillot, changeant de perruque — blonde, brune, rousse… — jouant avec une multitude d’ustensiles, se lançant à l’abordage au risque de se faire contrer par l’adversaire, délivrant une savoureuse séquence franco-anglaise (« No friends, no life »). C’est ce qui s’appelle jouer le jeu à fond !

L’atout numéro un de Leïla Bekhti ? Le comique de répétition, exécutant à intervalles un petit déhanché musical à la Elvis qui finit par fendiller l’armure de certains. Mais aussi, au fil du jeu, par nous lasser un peu.

Paul Mirabel, meilleur défenseur

Pour filer la métaphore footbalistique, voilà le grand défenseur de cette saison, le joueur aux jambes interminables qui stoppe toutes les actions dangereuses et ne se laisse jamais déborder malgré les assauts de l’attaque adverse.

Dernier candidat à éviter tout carton jaune, le jeune humoriste Paul Mirabel au flegme (déjà) légendaire se fait plutôt discret, quasi muet même sur les premiers opus, mais, tel un défenseur central montant sur corner pour marquer de la tête, réussit en une punchline bien sentie à infliger le tout premier avertissement de la partie à sa concurrente Leïla Bekhti. Un candidat coriace.

Adèle Exarchopoulos, cible idéale

La comédienne, Palme d’or à Cannes pour « la Vie d’Adèle », se retrouve vite (gentiment) prise en tenaille par les autres candidats décelant quelques failles zygomatiques à exploiter chez elle.

Endossant avec un certain panache le costume de « cible idéale » du groupe, Adèle Exarchopoulos parvient à se sortir des drôles de griffes de ceux qui lui tendent des pièges pour rire mais… se fait finalement chuter toute seule, riant à deux reprises à ses propres blagues. En football, on appelle ça des buts « contre son camp ».

Virginie Efira, César du plus bel orteil

Elle l’avoue elle-même, elle n’a pas eu le temps de préparer à fond l’émission. Bien qu’un peu en retrait, cette habituée des tapis rouges cannois ne joue pas sa diva et met sa bonne humeur au service du programme.

Virginie Efira , récemment sacrée meilleure actrice de l’année aux César pour « Revoir Paris » , se permet même une blague potache pas très glamour en arborant une vilaine prothèse en guise de pouce. Le César du plus bel orteil !

Gad Elmaleh, tête en l’air

Sur les premiers épisodes, il semble chercher un peu sa place, hésite entre défendre et porter l’estocade, nouer des alliances ou jouer solo. Gad Elmaleh sort bien quelques flèches de son carquois, comme son irrésistible accent québécois, mais l’artiste maroco-canadien peine à lancer la machine à gags. Résultat, l’humoriste paraît en « décalage » (le nom de son premier one-man-show), voire un peu « ailleurs » (quasi le titre de son dernier).

Et c’est « sans tambour » (intitulé d’un autre de ses spectacles) ni trompette (même s’il y en a une dans le jeu) qu’il quitte prématurément l’aventure en semblant oublier la règle de ne pas rire.

Les premiers épisodes sont dispos sur @PrimeVideoFR !! Sincèrement saison totalement imprévisible… 😂 pic.twitter.com/dMt4wxkxMy — Pierre Niney (@pierreniney) March 10, 2023

Géraldine Nakache, discrète

Dans ces premiers épisodes, la réalisatrice et comédienne participe avec bonhomie, mais ne réussit pas à muscler son jeu. Peu d’initiatives marquantes, une participation en retrait, pas inefficace mais peu spectaculaire.

François Damiens, quel dommage

Sur le papier, il avait tout pour briller. Un génie comique indéniable, un art du contre-pied, un sens de la situation inné chez ce maître de la caméra cachée… François Damiens faisait figure de grand favori de l’émission.

Mais malgré quelques fulgurances, comme cette séquence de strip-tease pour mimer les toilettes sur scène, le Belge se fait cueillir par la mécanique du jeu avant même d’avoir pris ses marques et on le voit quitter le plateau trop tôt, comme un Messi sortant sur blessure avant la mi-temps. Dommage.

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